dimanche 7 novembre 2010

Silence, on tourne !

Ce qui se fait de grand se fait dans le silence
- Erik Gustaf Geijer -

On dit que les grandes choses s'accomplissent dans le silence ; certains affirment même que c'est du silence que naît tout ce qui vit et dure. Que l'on soit ou non en accord avec ces propos, il n'en demeure pas moins que le silence nous permet sans aucun doute de se recentrer et de rétablir son équilibre. Le silence d'écriture que nous nous sommes imposés nous a permis d'observer notre nouvelle vie, de l'habiter et, tranquillement, d'y prendre plaisir.

Notre retour en terre connue n'a guère été facile. Nous nous attendions certes à quelques soubresauts, mais nous avons compris que nous ne sommes jamais assez préparés. Nos enfants reviennent de loin, ils sont différents ; leur différence induit certains besoins qui exigent un lot considérable de compréhension et d'adaptation. Nous naviguons silencieusement sur une marée inconnue et nous y allons d'essais que nous estimons adaptés à nos valeurs et à leur réalité. Nous continuons de nous apprivoiser, d'explorer certains aspects plus ombrageux de nos personnalités et de découvrir les beautés qui font notre unicité.

Si dans les prochains mois, vous croisez notre chemin, soyez, à votre tour, des porteurs de silence ; observez, appréciez, valorisez nos efforts de tricot, mais ne jugez pas, ne remettez pas en question... tricoter à deux aiguilles n'est déjà pas chose facile, alors imaginez le malaise qui s'installe quand une troisième ou une quatrième aiguille se mêle à la création.

Nous vous quittons en vous partageant ce qui a émergé, jusqu'à maintenant, de ce silence :



Pendant les prochains mois, nous tenterons de sortir de notre silence pour vous partager quelques mises à jour, notamment quant au suivi médical de notre petite fille.

Au revoir et à la prochaine,
Chantal et Ludo

vendredi 22 octobre 2010

Departur imminantus !

Dernière nuit en sol ukrainien ! Demain, nous dormirons dans nos lits, au Québec. Nous avons rencontré quelques pépins pour changer notre date de retour en raison de la grève en France. Notre itinéraire sera donc un peu plus long, mais la destination demeure la même : home sweet home. Nous joncherons la terre québécoise à 16h10 demain, samedi. En attendant, nous allons dormir, une dernière fois, cordés les quatre dans le même lit.


Chantal

mardi 19 octobre 2010

Ma toute première fois...

La première fois en toute chose est un moment unique qui nous marque à jamais. Je me rappelle ma première tentative culinaire... téméraire ; la première fois que j'ai embrassé un garçon... je me suis dit que ça ne pouvait que s'améliorer ; la première fois que j'ai goûté à du fromage de chèvre... dégoûtant, mais j'ai appris à apprécier avec le temps ; mon premier feu d'artifice... émerveillée. À l'instar de ces premières fois, nos premiers pas en tant que parents sont tout ça à la fois : empreints de témérité, on se dit que certaines choses vont s'améliorer, que l'on va apprendre à en apprécier certaines autres avec le temps, mais qu'on ne cessera jamais de s'émerveiller devant ces petits êtres remplis de surprises. Voici donc un récapitulatif de nos dernières premières journées...

Vendredi : Jour 1
Aussi paradoxal que cela puisse paraître, pendant notre première journée en tant que parents, nous n'avons vu les enfants que quelques minutes. Fraîchement parents et déjà en congé d'enfants! La matinée a débuté par un moment fort en émotions en compagnie de Vlad, le physio d'Émilie. Ludo lui a lu un message de reconnaissance et tous, l'interprète incluse, avaient la gorge nouée par l'émotion. Nous réalisions à quel point cet homme s'était fortement attachée à notre Émilie Jolie. L'accompagnant lors de ses rendez-vous, de ses opérations et ses présences assidues lors des exercices quotidiens avaient lié le coeur de cet homme à cette cocotte, et ce, bien plus qu'il ne l'avait imaginé. Puisque nous prenions une partie de son Ukraine, nous lui avons donné une parcelle de notre pays pour le remercier : du sirop d'érable.

Cette journée s'est poursuivie par une expédition dans la ville natale des enfants : Stakhanov. Arrivés à destination à 11h, nous nous sommes empressés d'aller au bureau de l'état civil. "Revenez à 14h et tout sera prêt". Nous avons profité de cette pause pour aller visiter Babouchka 1 dans la première demeure des enfants. Elle nous attendait sur le pavis avec un pain. L'interprète nous a expliqués qu'il s'agissait là d'une tradition ukrainienne. Les invités doivent prendre un morceau de pain, le tremper dans le sel et ensuite pénétrer dans la demeure. Étant la première à m'exécuter, j'ai pris un gros morceau de pain afin de signifier ma reconnaissance et je l'ai trempé généreusement dans le sel... mauvaise, très mauvaise idée, surtout quand j'ai vu le minuscule morceau qu'empoignait mes camarades d'expédition. Enfin, bref, en entrant dans la maison,  la bouche bien salée, nous avons découvert un univers typiquement ukrainien. Les murs étaient tapissés et tout ressemblait parfaitement à ce que je m'étais imaginé d'une maison ukrainienne. Nous avons débuté la rencontre par le partage de présents. Nous avons offert à Babouchka une lettre, un album de photos des enfants, du sirop d'érable et deux plantes en symbole de ses petits-enfants qui continueront à grandir  mais aussi afin de symboliser que, malgré la distance, elle pourra continuer à prendre soin d'eux. Pour sa part, elle nous a remis une assiette, une tasse, pour Babouchka 2, une nappe brodée à la main.

Ensuite, ce fut le temps de partager un repas en famille. La table était mise et comptait de nombreux, de trop nombreux plats. Regardant autour de moi, j'ai tout de suite su que je n'aurais pas assez de mon seul estomac pour venir à bout de toutes ces victuailles et même les sept estomacs prenant part à ce repas n'y arriveraient guère. Mais bon, le moment fut des plus agréables. Nous avons regardé des albums de photos. Nous avons fait la connaissance de cette maman biologique en photos, Eugénia. La maman des enfants étant décédée depuis peu, le moment était très émotif. Par contre, nous avons réalisé que nos enfants avaient été entourés d'amour, de beaucoup d'amour au sein de leur première famille.

De retour au bureau de l'état civil, le papier n'était pas prêt. Humm... que de déceptions. Nous savions l'importance qu'aucun pépin ne surgisse sur notre chemin si nous souhaitions obtenir tous les papiers nécessaires afin que nous soyons en mesure de quitter pour Kiev le lendemain et ainsi entrer à la maison le samedi prochain. Une heure d'attente... une attente lourde de conséquences. Une attente qui a fait en sorte que notre chemin de retour s'est avéré beaucoup plus périlleux que celui de la matinée. C'est dans une voiture dépourvue de ceintures de sécurité roulant à plus de 140 km/h, parfois même 150, que nous avons parcouru les petites autoroutes ukrainiennes, dépassant à l'occasion des voitures et des camions, et ce, malgré la venue d'automobiles en sens inverse. Il ne s'agissait pas de la première fois que j'avais peur en voiture puisque je suis une peureuse née, mais c'était la première fois que je craignais en pensant à quelqu'un d'autre, à mes demi-portions... je ne pouvais m'imaginer les laisser seuls. Non, non, non, je me suis agrippée et j'ai prié tous les saints que je pouvais connaître, même St-Antoine de Padoue qui, je sais, ne me servait à rien dans cette situation. C'est donc entièrement crispée que je suis arrivée à Lugansk. Ludo, lui, est arrivé parfaitement reposé, puisqu'il avait profité de ce moment pour s'endormir et même ronfler à l'occasion.

Il nous restait donc deux arrêts à effectuer : le bureau pour obtenir le code de sécurité d'Arthur et le bureau des passeports et nous ne disposions que de 10 minutes. Nous avons obtenu le code, mais pour les passeports, nous allions devoir patienter au lundi suivant. Nous étions résignés à quitter plus tardivement dans la semaine quand, de retour, à l'appartement, nous avons reçu un appel de notre interprète nous disant que le bureau des passeports ouvrirait exceptionnellement ses portes pour nous le lendemain matin. Eh bien, eh bien, un bureau fédéral qui ouvre ses portes pour nous : c'était là une première, mais certainement aussi une dernière.

Samedi matin : Un premier départ
Un vieil adage mentionne qu'il importe de fermer une porte avant d'en ouvrir une nouvelle. Avant de débuter notre nouvelle vie, il nous fallait donc boucler celle qui avait été la nôtre et celle des enfants à Lugansk. Notre samedi a été marqué par de nombreux adieux et ponctué de plusieurs larmes. Je suis inconfortable avec les au revoirs. Je ne sais jamais comment m'y prendre. J'ai dû redoubler d'efforts pour ne pas trop pleurer puisque je tenais à faire de ce moment un moment agréable tout en laissant un bon souvenir aux enfants. De plus, je ne voulais pas les déstabiliser en me voyant pleurer. Mais ce fut difficile. Nos amis français nous attendait à l'orphelinat. Le temps partagé avec eux a été trop court, mais le souvenir que je conserve des liens que nous avons tissés est unique et me marquera longtemps. Tout au long de notre dernière visite à l'orphelinat, ils nous ont suivi. Jouant aux photographes et aux caméramans officiels. C'était touchant. Vlad était présent. Pour la dernière fois, nous avons habillé les enfants dans ces locaux qui les avaient accueillis depuis trop longtemps. Ensuite, ce fut la grande marche... cette grande marche tant attendue vers cette barrière. Cette barrière qui allait nous ouvrir les portes vers notre nouvelle vie. C'est avec un mélange de joie, de reconnaissance et de nostalgie que nous avons fait nos premiers pas de liberté familiale. Les adieux à nos amis français ont été difficiles. Les enfants étant assis dans la voiture, je me suis laissée aller à quelques larmes. L'au revoir à Vlad, le physiothérapeute, était trop difficile. La gorge nouée, les yeux plein d'eau, je le voyais dire adieu à sa protégée. J'aurais tant voulu apaiser sa peine, mais cela m'était impossible. La voiture quittait à peine le stationnement quand Émilie a émis un léger "Vlad". Nous lui avons demandé de revenir. C'est sur ce dernier au revoir que la voiture a démarré. Direction : la gare. 

Sur le trottoir de la gare nous attendaient Babouchka, la tante, l'oncle, le cousin et le grand frère des enfants. Babouchka nous avait préparé de petits plats pour la route en train. Nous leur avons confié les enfants et avons tenté de réunir tous nos bagages. Il faut dire qu'il y en avait une tonne. Ludo et moi, d'emblée, nous ne voyageons pas léger, alors il faut s'imaginer avec deux enfants. Ceux-ci avaient peu de choses, mais nous avions profité du fait qu'ils avaient le droit à deux valises chaque dans l'avion pour compacter quatre valises bien pleines, plus quelques pièces jointes. Les valises étant logées dans notre cubicule, nous sommes ressortis pour saluer la famille.

Devant le train, tout près de Babouchka se tenait Vlad. Il n'avait pu se retenir de nous suivre en autobus. Ludo se tenait près de Vlad avec Émilie. Je restais près de Babouchka. Je ne savais plus où me mettre. L'hypersensible en moi tentait de trouver sa place sans délaisser qui que ce soit. Le temps ne filait plus. Il s'était arrêté. Babouchka nous répétait à quel point elle nous aimait. Elle soufflait à l'oreille des enfants tout l'amour qu'elle ressentait pour eux. À un moment, je tenais Émilie dans les bras, détachée du reste des gens. Vlad s'est approché pour partager quelques mots avec Émilie. Il savait qu'il pouvait laisser parler son coeur car je ne saisissais aucun mot de ce qu'il pouvait dire. Émilie l'écoutait, les yeux ronds, ne comprenant pas pourquoi Vlad lui disait tout cela. Ensuite, Vlad est disparu dans la foule. Nous l'avons rattrapé juste avant qu'il s'éloigne à tout jamais. Nous l'avons embrassé et Émilie a soufflé un dernier "Paka Vlad". Nous sommes montés dans le train. Par la fenêtre, nous avons salué la famille. Le train s'est mis tranquillement à rouler. Babouchka a tendu la main pour toucher une dernière fois les enfants et voilà, notre périple en train débutait.

De retour dans mon cubicule, après avoir confié nos deux petits colis à Bab 2 dans sa section, c'est là que les larmes, les vraies, sont arrivées. C'est dans un flot incontrôlable que j'ai regardé les deux sacs que nous avait remis Babouchka 1. Des petits cadeaux pour les enfants. Rien de très chers, mais tous remplis d'amour. Des petits trésors pris ici et là dans leur première maison. J'ai alors réalisé que je posais un geste égoïste en amenant ces enfants avec moi ; un geste qui était lourd de conséquences pour plusieurs. Je détachais des enfants pour les amener à s'attacher à moi. J'étais remplie de compassion, de peine, de culpabilité, mais en même temps de joie. Le train roulait au rythme de mes sanglots. Je ne savais pas quand ils s'arrêteraient, mais je savais que je devais laisser couler ses larmes trop longtemps retenues. Pendant un mois j'avais été forte et là, devant autant d'amour, je n'en pouvais plus. Je pensais à Vlad, à Babouchka. J'avais mal pour eux et je me questionnais sur ce que j'étais en train de faire. Ces enfants étaient orphelins de parents, certes, mais ils étaient loin d'être orphelins d'amour.

Ludovic est resté présent tout le long. Nous ressentions des sentiments si mitigés et nous nous sentions complètement désemparés. Qu'allions-nous faire? Qu'allais-je faire pour combler ce vide que je venais de causer à ces enfants ? Je ne savais pas. Les larmes ont cessé. J'ai serré mon mari dans mes bras et je suis allée chercher mes deux amours. J'avais tant besoin d'être avec eux. Je les avais attendu si longtemps et maintenant ils étaient là. J'étais maintenant leur point de repère et je tenais à être à la hauteur. Le trajet du train a été impeccable. Les enfants ont été charmants. Quand la nuit est tombée, nous avons fait des premières expériences. La toute première, un peu traumatisante, a été de faire la connaissance des toilettes. La crise, l'hystérie des enfants. Nous avons vite compris qu'ils n'avaient jamais fait la chose ailleurs que sur un pot. La décision a vite été prise de les remettre aux couches jusqu'à notre retour à la maison. Deuxième nouveauté, beaucoup plus agréable, a été le brossage des dents. Un moment de pur bonheur. Émilie imitait mes mouvements tandis qu'Arthur se laissait faire, riant à chaque coup de brosse. Ensuite, ce fut le moment d'aller au lit. Arthur emmitoufflé à mes côtés et papa et Émilie, sur la couchette voisine, allongés côte à côte, se jouant dans les cheveux. On pouvait voir leurs yeux briller dans le noir. La période d'endormissement a pris un temps, mais une fois endormi, Arthur n'a pas bronché jusqu'au lendemain matin. Pour Émilie, ce fut plus difficile, puisqu'elle commençait à être malade. Par contre, on peut classer notre première nuit en famille dans la catégorie des doux souvenirs.

Dimanche, lundi et mardi : jours de premières à Kiev
En arrivant à Kiev, Ksénya nous attendait. Elle nous a pris en charge. Nous avons dit au revoir à Valentina et nous sommes allés à l'épicerie. Arrivés à l'appartement, nous nous sommes installés rustiquement et le médecin, Olga, est venu osculpter Émilie qui allait de pis en pis. Le diagnostic est alors tombé : bronchite. Elle a pris soin de nous expliquer tous les médicaments à lui administrer et Ksénya s'est occupée de les acheter. En dépit de la maladie d'Émilie, notre première journée à Kiev s'amorçait bien. Celle-ci a d'ailleurs été suivie par plusieurs beaux moments. Voici quelques premières découvertes des enfants, format photos :

Une technologie amusante : le séchoir à cheveux
épeurant au début, mais tellement amusant ensuite


Notre premier bain... comme c'est amusant!


Que de plaisir à découvrir la machine à laver.
Le HD peut aller se rhabiller.
Et la phrase de la journée, prononcée par Émilie découvrant l'anatomie masculine de son frère : "Mojna penis" (traduction libre : moi aussi je veux un pénis). 

Et maintenant, voici nos découvertes parentales :
1-  Quand on part en expédition, il est toujours mieux de prévoir un peu de nourriture, car sauter l'heure du repas, fait en sorte que la sieste est décalée. Tenter une première expérience au restaurant en famille n'est donc pas la meilleure stratégie, mais quand l'erreur est faite, il faut prévoir un peu de patience en réserve afin de gérer les crises. Quand l'heure de la sieste est décalée, la levée de la sieste l'est aussi, ce qui, par conséquent, fait en sorte que l'enfant peut s'endormir beaucoup plus tard. Fait étonnant, l'heure du levée le lendemain matin, elle, ne suit pas la même logique et n'est donc pas décalée.

2.1-  Une nuit, c'est long quand on se réveille aux heures pour s'occuper d'une enfant malade, mais en même temps, ça vient naturellement.
2.2-  Regarder un enfant dormir, c'est un petit plaisir de la vie.

3-  L'heure des repas peut devenir un champs de bataille. De la nourriture ça peut être lancée, crachée, recrachée, dédaignée et très rarement aimée. Il faut savoir user de beaucoup de créativité et d'un "truck" de patience pour faire avaler la moindre petite bouchée. Ah oui, fait à ajouter, le McDo n'est pas une nourriture appréciée de tous.  

4- Prendre soin d'un enfant malade peut être déconcertant. Voir la température du thermomètre monter jusqu'à 39 degrés peut être inquiétant. Tenter une exploration anale pour confirmer une température prise sous le bras est une expédition à haut risque.

5- Des enfants sortant d'un orphelinat demeurent fragiles même si, en apparence, ils semblent bien adaptés. L'attachement prend un temps à se créer et il faut savoir accepter que son petit garçon parte en courant dans la rue pour aller faire un câlin à une vieille dame qui lui sourit.

6-  Ah oui, aimer les Canadiens, c'est de famille !

7-  Effectuer des sorties en famille, c'est agréable, mais la poussette, dans les rues de Kiev, ce n'est pas toujours adapté. Or, les épaules de papa le sont toujours, elles.


Nos premiers instants de famille seront sous peu de beaux souvenirs et, à partir de ces souvenirs, nous bâtirons notre avenir. Voulant profiter pleinement de ces moments précieux, il se peut que nos interventions sur ce blog soit peu fréquentes. Nous vous ferons signe dès notre retour en terre québécoise prévu pour le début de la semaine prochaine, le vol de samedi étant plein. 

Chantal

lundi 18 octobre 2010

Des nouvelles

Des nouvelles demain, promis juré, mais cracher c'est mal.
Ludo

samedi 16 octobre 2010

On repart!

Il y a trente-trois jours, le 13 septembre, je vous annonçais que nous partions pour la région. Le message s'intitulait: «On part!». Ce soir (cette nuit pour moi, car il est minuit 12), je vous annonce notre retour à Kiev. Nous aurons plus de temps (peut-être!) pour vous raconter notre journée qui a été longue et riche en émotion. Pour l'instant, je dois dormir! J'aurai des enfants pour la première fois demain, et si j'en crois les parents que je connais, ce sera du sport!!!

Merci à toutes et tous de nous lire et de nous soutenir. Si vous voulez, nous aimerions faire une étude de marché qui consiste à obtenir le nombre approximatif de lecteurs assidus de notre blog. Cela ne vous engage à rien! Seulement à répondre à ce message en nous donnant votre nom. Genre: «Pierre-Paul a dit...» Puis plus rien! C'est assez! Mme Céline, je vous demanderais donc de nous rédiger une liste peu exhaustive des enseignentes qui, selon vous, lisent souvent le blog. Si vous vous trompez, ça fera de la chicane dans la salle des profs!

À bientôt!

Ludo

vendredi 15 octobre 2010

Papa

Ce soir, je suis père. Oui, et c'est bien tant mieux! J'ai été enfant une dizaine d'années. Un bébé avant. Un adolescent aux cheveux longs pendant trop longtemps! Un étudiant insouciant pendant quatre ans. Un peu plus sérieux durant quatre autres années. Un jeune adulte mélangé avec l'ado pendant dix ans. Un homme pas très longtemps! Et maintenant, un père, un papa. Wow! C'est quelque chose ça! C'est à la fois angoissant et tout à fait excitant. J'ai confiance en moi.

J'allume une étoile, non deux, dans ma vie, j'éteinds la lumière et je dors.

Bonne nuit.

Ludo
Première photo de moi comme père. La dame, là, juste à côté
c'est ma femme, la mère de mes enfants!

mercredi 13 octobre 2010

Avis de recherche

Demain, nous serons officiellement parents ce qui veut dire que nous serons à la maison sous peu. Nous commençons donc à prévoir notre retour. Par conséquent, nous réalisons qu'il nous manquera quelques articles et c'est pour cette raison que nous faisons appel à vous et à vos amis...

Voici la liste des choses dont nous aurions besoin :
1- Une poussette double en bon état et pas trop chère
2- Un petit chariot Little Tikes toujours en bon état et pas trop cher

... la suite de la liste serait plutôt sous forme de dons :
3- Linge pour fillette de grandeur 3T à 5 ans
4- Linge pour garçon de grandeur 18 à 36 mois
5- Un banc booster en plastique pour manger sur une chaise
6- Une paire de billets de saison pour les Canadiens

Si vous avez un des articles suivants, nous vous serions gré de communiquer avec nous via courriel à l'adresse suivante : azur3@hotmail.com

Merci beaucoup,
Ludo et Chantal